Finalement la vie ne va pas tout droit !!

Que de contorsions et de tours avant de trouver sa voie ou son chemin de vie ! C’est mon expérience et avec du recul, je crois bien que je ne la voudrais pas autrement.

Danse, danse, danse !

Depuis ma tendre enfance, je voulais devenir danseuse. Passionnée par cet art merveilleux, je me rêvais ballerine, mais née dans un pays où aucune école professionnelle n’existait encore, je dû me contenter des cours de danse pour amateurs.
A 18 ans, munie de mon baccalauréat, je débarquais à Paris, là où existait cet Opéra mythique à mes yeux car il abritait les pas des petits rats et des étoiles de mes rêves.

La danse et l’espace

J’entrepris des études d’architecture, un autre art, celui de l’agencement de l’espace et évidemment mon sujet de thèse, intitulé « l’architecture du mouvement », traitait de la question du corps dans l’espace.

Ainsi commença mon thème de recherche « Corps-Espace-Temps-Mouvement » qui ne m’a plus jamais lâché et aujourd’hui je me définirais comme « une chercheuse du mouvement ».

Le coeur

Puis la vie vous fait des surprises et vous devez vous adapter.

Mon cœur battait la chamade et pendant des années j’étais soumise à une arythmie telle que je ne pouvais plus danser comme je voulais.

Je dus trouver une autre forme de mouvements et je me mis alors à la pratique du yoga et de la méditation zen.

A cette époque le yoga n’était pas «fashion» et on ne parlait guère ni de Vinyasa,  ni d’Ashtanga et non plus d’Iyengar… Le yoga du corps et de l’esprit était Hatha Yoga notre base à tous !

Je pratiquais tous les matins et grâce à cela je pus conserver ma forme et ma souplesse de danseuse. Je retrouvais force et plénitude grâce à cette pratique quotidienne du  yoga et de la méditation dont je compris le formidable pouvoir thérapeutique.

A 24 ans, je rencontrai mon maître spirituel dans la tradition du soufisme et j’ai commencé alors à ressentir l’unité du corps et de l’esprit.

L’Inde

Quand je partis au pays du yoga pour la première fois, c’était en fait pour l’architecture. Je participais à ce projet de ville utopique, Auroville, dans le Sud, près de Pondichéry qui aujourd’hui a atteint ses 50 ans d’existence.

Ce microcosme était composé de gens venant du monde entier pour réaliser ce projet et je me sentais comme un poisson dans l’eau, sur cette terre mère qu’est l’Inde qui transpire la vie spirituelle par tous ses pores.

Le Maroc

Mais mon cordon ombilical, encore trop solide, me ramena sur ma terre natale auprès de ma famille et c’est là que je fondais la mienne.

J’eus plusieurs vies professionnelles intenses et passionnantes dont être enseignante de théâtre, de danse classique et aquagym…

Paris

Puis le destin caché sous une forme inattendue me ramena à Paris pour quelques années qui furent lourdes et difficiles et je dus faire face à l’absurde et au non sens. Je fus prise dans un piège que je n’aurais jamais pu imaginer. Pour autant, il fallait en sortir et revenir à la lumière.

Nice aujourd’hui

C’est alors que Nizza la bella, m’accueillit en 2011 et j’y déposai mes sacs et mes fardeaux.

En regardant au fond de moi et l’horizon, j’ai trouvé la force de rebondir.

La mer, la lumière, la nature ici, généreuse et bienfaisante, m’ont aidé à reprendre le cours de ma vie interrompue comme par un grand accident.

Et, je revins à mon Yoga, à la méditation et même à la danse !

Je n’avais rien oublié, au contraire tout était là avec en plus la force de la maturité, des expériences, des souffrances de la vie, traversées.

Maintenant j’aimerais vous parler de « mes yogas »